Ce que j’écrivais tout à l’heure sur mes journées à ne rien faire m’a fait penser à la pire période de ma vie. Et à ce que j’avais écrit dans mon zap book. On pourrait me reconnaître grâce/à cause de ce texte, mais c’est peu probable...tant pis.

C’était il y a quatre ans je crois, j’étais déjà nulle pour choisir mes titres, j’avais juste écrit : "Journée vide".

"Quand tu te réveilles, tu te dis que tu as déjà raté la moitié de la journée des personnes qui parviennent à dormir correctement, à vivre correctement. Et là, tu te dis que tu es un cas désespéré. Que toi, tu ne feras rien de ta journée et de ta vie. Donc, ton premier réflexe est d’allumer la télévision pour regarder l’actualité, histoire de savoir ce que tu as manqué de ce monde. Ensuite, il t’arrive de croire que tu as quelque chose d’important à faire, mais sans conviction. De toute façon, le temps que tu sois complètement lucide, il est déjà trop tard : tous les commerces sont fermés, les gens rentrent chez eux. Alors que toi, évidemment, tu n’as encore rien fait. Tu n’as jamais ce sentiment de travail accompli."

Comme quoi, les choses ont quand même évolué. Aujourd’hui, il y a des journées que je suis ravie d’avoir vécu, des jours où je suis satisfaite de ce que j’ai fait, des journées bien remplies, et quelquefois je me sens vraiment fière de moi.