Y a des gens qui parlent dans ma tête

41- Superficialité

Je viens de réaliser que mes écrits sur ce journal se caractérisent par une certaine superficialité.

En d’autres temps, j’aurais pondu des pavés torturés de jeune adulte dépressive.

Plus jeune encore, en plein dans l’adolescence, j’avais des pensées profondes et interminables. J’avais des avis sur tous les sujets possibles, avec une légère tendance à la contradiction et même un peu à la mauvaise foi.

Aujourd’hui, je parle de mes journées de cours, de mes sœurs, du temps que je passe avec mon chéri, de sexe, de mes problèmes de sommeil, de la grippe, de livres et de dessins animés, de la pluie et de la chaleur.

Je suppose que c’est bon signe. Je suppose que cela signifie que je suis heureuse.